Corliande

Auto édition

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18 novembre 2012

Le making of d'Ernest et Célestine


 Le 12 décembre sortira sur les écrans le film Ernest et Célestine, d’après les livres de Gabrielle Vincent, réalisé par Benjamin Renner, Vincent Patar et Stephane Aubier. Le scénario est signé Daniel Pennac et la musique est de Vincent Courtois. 


D’après les premières images visibles sur Internet, ce dessin animé promet beaucoup. D’ores et déjà, il nous est donné de suivre ici, façon BD humoristique, l’aventure de sa création. On peut préférer ignorer les « making of » pour préserver toute la magie de la découverte. Pour ma part, fascinée comme je le suis par l’animation, et travaillant laborieusement moi-même, dans le plus grand secret (enfin, un peu moins grand maintenant), sur un projet de ce type, j’avoue avoir eu beaucoup de plaisir à visiter le blog de Benjamin Renner. Cette page, particulièrement, m’a captivée. On y voit les premières essais de l'animateur, après qu’il ait été contacté par le producteur, et dans cette discipline, comme c’est souvent le cas pour les œuvres picturales, les esquisses sont passionnantes à étudier. Outre ce petit feuilleton, l’auteur nous livre d’autres histoires très amusantes à suivre sur son blog. A voir si vous désirez en savoir plus sur les coulisses d’un dessin animé. Pour les autres, il vous reste la bande annonce en attendant d’apprécier sur grand écran l’histoire de l’ours et de la souris. Vous pouvez également visiter ici le site officiel d'Ernest et Celestine


J’ai trouvé ce making of grâce au site Fous d’anim qui fourmille d’infos intéressantes et sur lequel je me promène assez régulièrement. Merci à eux.

10 novembre 2012

Chronique disque - Yôkaï

Anne Paceo
Yôkaï
(Laborie - Abeille musique)

Il serait bien naïf et optimiste en ces temps moroses de dire que la féerie est partout, en dépit de ce que la multiplication d’images censées la représenter voudrait nous faire croire. Il est vrai toutefois qu’elle prend un malin plaisir à venir se nicher là où on ne l’attend pas et c’est souvent alors que, nous prenant au dépourvu, elle nous charme le plus. La voici donc, exubérante et ardente invitée d’un combo de Jazz. Ce n’est pas la première fois. J’ai le souvenir d’Yves Rousseau et de son « Fées et gestes » où encore d’ « Eowyn » par le trio Levallet, Marais, Pifarely. Toutefois cette alliance reste assez rare. En baptisant « Yôkaï » son troisième enregistrement, le premier avec son quintet, Anne Paceo trouve donc tout naturellement sa place dans ce blog.