Corliande

Auto édition

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2 mai 2021

Corliande lu par "La plume de Clémentine"

 

    Dans son blog, dont le lien est ici, Clémentine Rosay-Trigeau a publié un article sur Corliande. Un article superbe, d’une finesse d’analyse et d’une pertinence remarquables. Plus de dix ans après sa parution, il est une des rares publications traitant de ma trilogie. Certes, je suis restée une inconnue, cela ne saurait surprendre. Mon travail n’a pas inondé internet, encore moins les médias classiques. Côté positif de la balance, une interview riche et fort bien menée sur le site du label nato ; côté négatif, une chronique peu flatteuse dans un blog médiocre où j’estime avoir été piégée (je ne reviendrai pas plus longtemps sur cet épisode douloureux) ; et quelque part entre les deux, un petit texte concocté un peu à la va-vite par Richard Ely pour son Peuple féerique (je ne peux pas lui en vouloir, en principe il ne chronique pas de fantasy) ; une présence plutôt discrète et peu remarquée sur les réseaux sociaux, Facebook et Twitter, et c’est à peu près tout.


    Nombre d’auteurs auto-édités fournissent des efforts considérables pour se faire connaître. Ils envoient leur ouvrage à moult blogueurs, lesquels ne manquent pas sur la toile, et surtout, organisent des dédicaces et s’introduisent dans les salons. S’ils ont de la chance, ils peuvent y passer beaucoup de temps. Cette dernière activité m’a été suggérée plusieurs fois. Je n’ai jamais pu l’envisager. Je sens très bien que ma place n’est pas là. M’exposer ainsi m’est physiquement presque impossible. Quant à envoyer mes livres, outre le côté onéreux de la chose, j’y ai pensé bien des fois. Mais, de même que pour les maisons d’éditions, il faut savoir cibler, ce que, manifestement, je n’ai pas su faire. Beaucoup de blogueurs littéraires, professionnels ou pas, mais sérieux à tout le moins, se soucient peu, voire pas du tout, de fantasy, genre très méprisé en France. À l’inverse, j’ai exploré plusieurs blogs lui étant consacrés, que j’ai trouvé plutôt mauvais. Je parle de mes débuts. Il est possible que la situation ait évolué. Il est possible aussi que je me sois trompé de chemin dans cette jungle, n’aboutissant qu’à des voies sans issue. Là encore, il eût fallu y passer plus de temps. Bref ! J’avoue qu’après toutes ces années, j’avais un peu jeté l’éponge.


    Je ne connais pas personnellement Clémentine. Son premier partage de ma présentation de Corliande sur Twitter m’avait fait grand plaisir, évidemment, et m’avait incitée à la suivre. Je suis allée voir son blog, que j’ai trouvé excellent. Je ne saurais trop vous en recommander la visite. On y découvre immédiatement sa culture littéraire, son intelligence et son talent de rédactrice. Nous avons continué à nous intéresser l’une à l’autre, à « aimer » nos publications respectives. J’ai longtemps hésité à lui envoyer ma trilogie. Malgré cette connivence, je n’étais pas sûre qu’elle lui plaise et j’avais peur de l’encombrer ou de la mettre mal à l’aise. Mais je la devinais bienveillante. Alors je lui ai proposé, et elle a accepté. Le résultat dépasse de très loin l’espoir que j’avais mis dans cet échange. (Je lui ai en outre fait parvenir « Le livre de Baltos ». Souhaitons que son accueil soit aussi bon.) C’est donc avec émotion que je vous livre son article, celui dont je n’avais jamais osé rêver. Pour le lire, cliquer sur l’image ci-dessous :




Petit ajout : Blogger étant parfois malicieux, il refuse obstinément de justifier mon texte, alors je l'ai centré. On se défend comme on peut !

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